Résilience
Une des finalités de la démarche de sobriété et de la transition énergétique est de créer des territoires résilients, capables de s’adapter, de surmonter les épreuves et de rebondir après un choc ou une catastrophe soudaine. Cela peut se traduire par la mise à disposition des ressources locales que l’on peut mobiliser rapidement.
Un territoire résilient, une région par exemple, passe notamment par une autonomie énergétique accrue avec des énergies renouvelables installées localement, près des lieux de consommation, pour ne pas dépendre des autres régions ou pays pour l’accès à l’énergie.
C’est d’autant plus important que les risques d’accidents, de conflits nucléaires, de choc pétrolier ou de frictions géopolitiques dans les régions exportatrices d’hydrocarbures (OPEP, Russie…) s’accroissent et cristallisent les tensions.
L’autonomie passe également par une sécurité de l’approvisionnement alimentaire grâce à une agriculture dynamique, locale, et capable de nourrir les habitants d’un territoire. Aujourd’hui ce n’est pas le cas puisque nous importons 90 % de notre alimentation. Les capacités d’autoproduction des habitants peuvent aussi être prises en compte dans ce calcul. Il s’agit aussi de conserver et protéger les écosystèmes pour qu’ils puissent se régénérer sereinement et rester synonymes de ressources pour satisfaire nos besoins essentiels.